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Ich mag dieses Bild: Es steht für vieles, was wir in Kamerun angetroffen haben: Für eine üppige Vegetation; für die afrikanische Erde; für Menschen, die uns an faszinierende Orte geführt haben und sie uns voller Engagement erklärt haben; für Benjamins coolen Kleidungsstil, der vom Boubou bis zum Kamerun-Shirt reichte; für die Wärme, die manchmal von der Sonne ausging und jederzeit von unseren Gastgebern; für eine andere Pflege beziehungsweise Inszenierung des öffentlichen Raums; und für eine Erinnerungskultur, die mich faszinierte und die mir am Ende doch ein Rätsel blieb. Eine Erinnerungskultur, in der Ruben Um Nyobe tabuisiert worden war und nun erinnert wird – sogar im Nationalmuseum. Eine Erinnerung, die einerseits Denkmäler und Grabmäler produziert. Die dennoch nicht frei, sondern versteckt ist, wie das Grabmal, das nur die Ortskundige findet. Eine Erinnerung, die getragen scheint von einer kleinen Gruppe kritischer Geister und Zeitzeuginnen, die ihre Perspektive in die Öffentlichkeit tragen, aber immer auch kryptisch bleiben (müssen). In seiner Unverbindlichkeit dem offiziösen Gedenken gar nicht unähnlich. Nicht unverbindlich waren Benjamin, Christiane, Dieudonné und Madeleine. Im Gegenteil: Sie waren immer präsent, planten und führten umsichtig und überwältigten uns mit ihrer Herzlichkeit und Warmherzigkeit. Sie waren grossartige Gastgeberinnen.

 

J'aime cette image : elle représente beaucoup de choses que nous avons rencontrées au Cameroun : La végétation luxuriante, la terre africaine, les gens qui nous ont emmenés dans des endroits fascinants et nous les ont expliqués avec engagement, le style vestimentaire cool de Benjamin, qui allait du boubou au t-shirt camerounais, la chaleur qui émanait parfois du soleil et à tout moment de nos hôtes, un autre entretien ou une autre mise en scène de l'espace public, et une culture de la mémoire qui m'a fascinée et qui est finalement restée un mystère pour moi. Une culture de la mémoire dans laquelle Ruben Um Nyobe avait été tabou et où l'on se souvient maintenant - même au musée national. Une mémoire qui produit d'une part des monuments et des tombes. Qui n'est pourtant pas libre, mais cachée, comme le tombeau que seule la personne qui connaît les lieux peut trouver. Une mémoire qui semble portée par un petit groupe d'esprits critiques et de témoins de l'époque qui portent leur perspective sur la place publique, mais qui restent (doivent rester) toujours cryptiques. Dans son manque d'engagement, elle n'est pas si différente de la commémoration officielle. Benjamin, Christiane, Dieudonné et Madeleine n'étaient pas sans engagement. Au contraire : ils ont toujours été présents, ont planifié et dirigé avec circonspection et nous ont submergés par leur cordialité et leur chaleur. Ils ont été de grands hôtes. 

Il m’échappe comment cette photo, à premier égard anodine, a trouvé son chemin parmi les photos ramenées du Cameroun, et c’est pour cela que je l’ai choisie. Est-ce un ciel africain, un ciel européen ? Impossible de savoir. Je choisis donc ce ciel bleu avec nuages, dont la caractéristique n’est pas locale, mais universelle. (Je laisse l’appréciation plus scientifique aux yeux des géographes parmi nous).

Les photos de voyage ont souvent ceci de particulier : elles attirent l’oeil vers les différences. « Comment était-ce au Cameroun, Madame ? » Ce qui passionnait les élèves, c’étaient surtout les différences, celles qui suscitent l’étonnement, la curiosité. Des différences, qui risquent en même temps de délimiter l’autre dans son « altérité », de créer des frontières, de bloquer l’ouverture envers autrui. (C’est ce que les sociologues appellent « othering »).

Or les similitudes, bien qu’elles passent souvent inaperçues, sont, quant à elles, tout aussi intéressantes. Plus encore, elles sont base, fond, lien. Elles aussi éveillent l’intérêt, comme je l’ai ressenti ce premier lundi lors de la rentrée : elles créent une compréhension mutuelle, surprennent, aident à déconstruire des images préexistantes, et enlèvent à l’inconnu un peu de son mystère. « Le CFA, c’est comme les pièces d’Euro ! » « Moi aussi, j’ai le mercredi après-midi congé ! » « Wuah, j’ai les mêmes chaussures ! ». J’ai trouvé ce moment en classe très précieux.

Mais reconnaître ce qui nous distingue ne signifie pas pour autant nous éloigner les uns des autres. Au contraire, comprendre et apprécier ces différences permet de mieux saisir la complexité et richesse de chaque contexte. Si les similitudes offrent un terrain commun de compréhension, les différences apportent profondeur et perspective. L'équilibre à trouver réside sans doute dans une approche qui embrasse à la fois ce qui nous rapproche et ce qui nous distingue, car c'est en tenant compte de cette double dimension que nous avons construit et inscrit nos « african-european-school-dialogues ».

 

Es ist mir nicht klar, wie diese auf den ersten Blick uninteressante Bild seinen Weg in die Fotos aus Kamerun gefunden hat – und gerade deshalb habe ich es ausgewählt. Wo war das? Afrikanischer oder europäischer Himmel? Unmöglich zu wissen. Ich wählte also diesen blauen Himmel mit Wolken, dessen Merkmale nicht lokal, sondern universell sind. (Die wissenschaftlichere Beurteilung überlasse ich den Geograf*innen unter uns).

Reisefotos haben manchmal die Eigenart, dass sie das Auge auf die Unterschiede lenken. «Wie war es in Kamerun, Madame?» Was die Schülerinnen und Schüler begeisterte, waren zunächst einmal Unterschiede. Unterschiede, die Erstaunen und Neugierde hervorrufen. Unterschiede, die gleichzeitig die Gefahr bergen, den anderen in seiner «Andersartigkeit» abzugrenzen, Grenzen zu schaffen, die Offenheit gegenüber anderen einzuschränken. («othering», in der Soziologie).

Ähnlichkeiten sind, obwohl sie oft unbemerkt bleiben, genauso interessant. Mehr noch: Sie sind Basis, Hintergrund, Verbindung. Und auch sie stossen auf Interesse, wie ich am Montag in den Klassen feststellen durfte: Sie schaffen gegenseitiges Verständnis, überraschen, helfen, bereits vorhandene Bilder zu dekonstruieren, und nehmen dem Unbekannten etwas von seinem Geheimnis. «CFA, ist wie Euromünzen!» «Ich habe auch den Mittwochnachmittag frei!» «Wuah, ich habe die gleichen Schuhe!». Ich fand genau diesen Moment des Erkennens sehr wertvoll.

Zu erkennen, was uns unterscheidet, bedeutet nicht, dass wir uns voneinander entfernen. Im Gegenteil: Indem wir diese Unterschiede wahrnehmen und schätzen, können wir die Vielschichtigkeit des jeweiligen Kontextes besser verstehen. Während Gemeinsamkeiten einen gemeinsamen Boden für das Verständnis bieten, sorgen Unterschiede ihrerseits für Tiefe und Perspektive. In diesem Spannungsfeld gilt es ein Gleichgewicht zu finden, und darin spielt sich unser gemeinsamer «European-African-School-Dialogue» ab.

Cette photo est expressive de l'état d'esprit qui anime collègues qui sont parties prenantes du projet. J'aurais certainement pu en choisir une autre car la plupart des photos illustrent ce que je viens de dire supra. Toutefois, cette image emblématique du séjour de nos collègues de la Suisse au Cameroun et cette faculté de comprendre et de faire avec un contexte qui leur était étranger, pour la grande majorité. Elle est le reflet de la volonté de relever les défis ensemble…Une profonde reconnaissance de ma part pour tous les collègues de la Suisse qui nous ont fait le plaisir et l'honneur de venir dans notre pays, nonobstant la situation. Ce projet est certainement l'un des plus enrichissant, autant sur le plan humain, que sur les plans intellectuel et professionnel, auquel j' ai participé. 

 

This photo is expressive of the state of mind that drives colleagues who are stakeholders in the project. I could certainly have chosen another one because most of the photos illustrate what I just said above. However, this emblematic image of the stay of our Swiss colleagues in Cameroon and this ability to understand and deal with a context that was foreign to them, for the vast majority. It is a reflection of the desire to meet challenges together... A deep gratitude on my part for all the colleagues from Switzerland who gave us the pleasure and honor of coming to our country, notwithstanding the situation. This project is certainly one of the most enriching, as much on a human level as on an intellectual and professional level, in which I have participated.

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